Google a partagé plus de détails sur la façon dont il vise à apporter le Android noyau beaucoup plus proche de la ligne principale Linux noyau avec la sortie imminente de Android 12.
La nouvelle est venue grâce à une présentation à la Linux Plumbers Conference par l’ingénieur logiciel de Google, Todd Kjos.
Commentant l’évolution, Ars Technica partage que, généralement, le noyau Linux principal passe par trois fourches principales avant d’être expédié aux utilisateurs finaux sur un appareil Android.
La fragmentation n’est pas seulement un gros puits de temps, ce qui signifie généralement que les appareils Android livrent des noyaux Linux qui ont au moins quelques années, mais complique également le processus de livraison des mises à jour de sécurité et des corrections de bogues.
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Fourches réductrices
Afin d’apprécier la nouvelle initiative de Google, Ars explique que traditionnellement tous les acteurs de l’écosystème Android forgent les noyaux Linux à la manière d’un assemblage.
Le premier est Google, qui divise le noyau principal en « commun Android » en ajoutant des modifications spécifiques à Android. Ceci est ensuite forké par System-On-Chip (SoC) des fournisseurs tels que Qualcomm et Samsung, pour créer des noyaux spécifiques au SoC. Enfin, un fork spécifique au périphérique sur le noyau SoC est créé et livré avec un périphérique.
Partageant le changement d’approche, Kjos a déclaré que « le gros effort consiste à extraire tout le code spécifique au matériel du noyau générique et dans les modules du fournisseur ».
Une partie importante de cet effort, partagé Kjos, est le développement d’une interface stable entre les modules spécifiques au fournisseur et le noyau générique.
Cette nouvelle interface, connue sous le nom d’interface de module de noyau (KMI), garantira que la « différence principale » entre l’image générique du noyau Android (GKI) et la ligne principale Linux, ne sont que les crochets pour tous les modules spécifiques au fournisseur.
Alors que Google aurait l’intention d’expédier le GKI avec la prochaine version d’Android 12, Kjos a qualifié l’ensemble de l’initiative de « projet pluriannuel » alors qu’il établissait un calendrier pour les prochaines années de travail sur le noyau.
Passant par Ars Technica