En plus d’être l’un des ordinateurs les plus puissants au monde et actuellement classé 105e dans le Top500, le supercalculateur français Jean Zay est désormais le premier HPC à disposer d’un coprocesseur photonique.
Contrairement aux processeurs traditionnels qui utilisent le courant électrique, le coprocesseur photonique de LightOn transmet et traite les informations à l’aide de la lumière. Le coprocesseur photonique de la société a été ajouté au supercalculateur Jean Zay dans le cadre d’un programme pilote avec GENCI et IDRIS et représente non seulement une rupture technologique mais aussi une première pour l’industrie.
Jusqu’à présent, la technologie de LightOn a été utilisée avec succès par une communauté de chercheurs depuis 2018.
Maintenant, cependant, son coprocesseur photonique sera disponible pour certains utilisateurs de la communauté de recherche Jean Zay au cours des prochains mois qui utiliseront l’appareil pour mener des recherches sur les fondements de l’apprentissage automatique, la confidentialité différentielle, l’analyse de l’imagerie par satellite et les tâches de traitement du langage naturel (NLP). .
Sommaire
Coprocesseur photonique LightOn
L’unité de traitement optique (OPU) de LightOn utilise la photonique pour accélérer les algorithmes aléatoires à très grande échelle. Cependant, il fonctionne également en tandem avec les processeurs au silicium standard et la technologie GPU A100 de Nvidia.
L’OPU Aurora 2 de la société alimente son unité de calcul intégrée Appliance qui est intégrée dans un facteur de forme 2U afin qu’elle puisse être rapidement et facilement intégrée dans des centres de données ou dans ce cas, un supercalculateur. Selon LightOn, son Appliance peut atteindre une performance maximale de 1,5 PetaOPS à 30 W TDP et peut offrir des performances 8 à 40 fois supérieures à l’accélération GPU uniquement.
PDG et co-fondateur de LightOn, Igor Carror a donné un aperçu plus détaillé du programme pilote qui a vu son appareil intégré au supercalculateur Jean Zay dans un communiqué de presse, en déclarant :
« Ce programme pilote intégrant une nouvelle technologie de calcul au sein de l’un des Supercalculateurs du monde n’aurait pas été possible sans l’engagement particulier d’agences visionnaires telles que GENCI et IDRIS/CNRS. Avec l’émergence de l’informatique quantique, cette première mondiale renforce notre point de vue selon lequel la prochaine étape après le supercalcul exascale sera l’informatique hybride.
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Via le matériel de Tom