Le régulateur français des données a infligé une amende de 150 millions d’euros à Google et 60 millions d’euros à Facebook pour violation des règles de confidentialité de l’UE.
Les amendes concernent la manière dont Google et Facebook présentent aux utilisateurs des options pour accepter ou rejeter les cookies. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) fait valoir que les géants américains de la technologie font qu’il est trop difficile pour les utilisateurs d’éviter avec succès d’accepter les conditions.
La filiale irlandaise de Facebook doit payer 60 millions d’euros tandis que la somme la plus importante de Google est répartie entre 90 millions d’euros pour ses opérations aux États-Unis et 60 millions d’euros pour son équivalent irlandais.
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Du thé et un biscuit
Les notifications de cookies sont une facette omniprésente de la vie des internautes de l’UE et les entreprises ont conçu des stratégies pour amener les utilisateurs à accepter les conditions, souvent au détriment de leur vie privée en ligne.
« Nous examinons la décision de l’autorité et restons déterminés à travailler avec les autorités compétentes », a déclaré un porte-parole de Facebook. « Nos contrôles de consentement aux cookies offrent aux gens un meilleur contrôle sur leurs données, y compris un nouveau menu de paramètres sur Facebook et Instagram où les gens peuvent revoir et gérer leurs décisions à tout moment, et nous continuons à développer et à améliorer ces contrôles. »
« Les gens nous font confiance pour respecter leur droit à la vie privée et les protéger », a déclaré Google. « Nous comprenons notre responsabilité de protéger cette confiance et nous nous engageons à poursuivre les changements et à travailler activement avec la CNIL à la lumière de cette décision au titre de la directive ePrivacy. »
Les amendes font suite à plusieurs autres mesures récentes des régulateurs visant à freiner les entreprises technologiques étrangères, notamment l’amende record de près d’un milliard de dollars d’Amazon et la décision de la Norvège de punir Grindr.
Via politique