Les régulateurs de la concurrence américains ont exigé plus de documents de Nvidia au milieu des appels de ses rivaux pour bloquer son acquisition d’Arm.
Le modèle commercial d’Arm implique l’octroi de licences de conception de puces à plusieurs centaines d’autres sociétés, dont beaucoup sont en concurrence directe avec Nvidia.
Ces concurrents affirment que la prise de contrôle les désavantagera car elle permettrait à Nvidia d’affecter directement leurs opérations.
Sommaire
Examen minutieux
Nvidia a annoncé son intention d’acquérir le concepteur de puces britannique de SoftBank au Japon dans le cadre d’un accord de 40 milliards de dollars, en septembre. Étant donné que les deux sociétés sont des entités importantes dans le monde de la technologie, le géant de la technologie basé en Californie s’attendait à ce type d’examen par les régulateurs anti-concurrence, non seulement aux États-Unis, mais également dans d’autres juridictions.
En fait, lorsque l’accord a été annoncé, Nvidia avait déclaré qu’ils s’attendaient à ce que l’accord prenne 18 mois.
Maintenant, selon les rapports, la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis a envoyé un avis à Nvidia demandant plus de détails sur l’accord avant de prendre un appel pour savoir si l’acquisition nécessite une enquête anticoncurrentielle à part entière.
Les rapports affirment que la FTC est susceptible de «rechercher des tonnes de documents internes et d’interroger des dirigeants dans le cadre du processus», ce qui implique également d’inviter les commentaires de diverses parties intéressées, y compris les clients d’Arm et les rivaux de Nvidia.
Premier de nombreux
Si la FTC voit le bien-fondé des allégations anti-concurrence, elle pourrait poursuivre Nvidia pour bloquer l’acquisition, ce qui «pourrait entraîner des années de retards».
Nvidia fera l’objet d’un examen similaire une fois qu’elle aura déposé une demande d’approbation dans d’autres juridictions en dehors des États-Unis, notamment au Royaume-Uni et en Chine. Les fabricants de puces chinois tels que Huawei ont déjà fait pression sur Pékin pour bloquer l’accord, craignant qu’il ne les mette à la merci d’une entreprise américaine.
Au Royaume-Uni, le cofondateur d’Arm, Hermann Hauser, a exhorté le gouvernement à mettre fin à l’accord car il affecterait des centaines d’emplois. Ceci, malgré les rapports d’assurance du PDG de Nvidia, Jensen Huang, que son entreprise est prête à prendre des engagements juridiquement contraignants pour protéger les emplois en Grande-Bretagne.
Via: le télégraphe