La puce M1 basée sur ARM conçue sur mesure par Apple a certainement eu un grand impact depuis son lancement dans les MacBook (et le nouveau Mac mini), et ARM tient à surfer sur cette vague de succès, le PDG faisant des bruits très optimistes quant aux chances de proposer enfin un défi significatif sur le front PC.
En d’autres termes, Simon Segars, PDG d’ARM, estime que le silicium ARM peut s’étendre du monde mobile pour défier pleinement les puces x86 d’Intel et d’AMD qui dominent l’arène des PC.
Certes, les ordinateurs portables basés sur ARM existent depuis un certain temps, mais représentent un ensemble d’appareils de niche tels que Microsoft Surface Pro X ou d’autres appareils Windows sur ARM avec des puces Qualcomm Snapdragon (ARM) de HP et Acer.
Cependant, il a fallu qu’Apple montre ce qui peut vraiment être fait avec le silicium à base d’ARM – avec un contrôle total de la pile matérielle et logicielle – avec le processeur M1 exécutant des applications x86 (via la technologie de traduction Rosetta 2) avec des niveaux de performances incroyablement rapides en général, tout en conservant la durée de vie de la batterie pour laquelle les puces ARM sont connues.
C-Net rapporte que lors d’une interview au CES 2021, le PDG Segars s’est enthousiasmé: «Ce que nous commençons à voir maintenant, c’est une réelle innovation dans un marché où il n’y a pas eu beaucoup d’innovation. Chaque fois qu’il y a une discontinuité qui pousse les gens à se demander comment nous faisons cela, qui injecte de l’énergie dans l’innovation.
Segars reconnaît la difficulté de pénétrer dans l’écosystème PC pour ARM, mais C-net note qu’il pense que la combinaison d’ARM entre efficacité énergétique et performances va le faire progresser dans le monde du PC, et signifie qu’il revendique un «niveau de part de marché à l’avenir.
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M1 bête
L’analyste de Tirias Research, Kevin Krewell, est d’accord et observe que: «Le M1 est une bête avec un design de noyau plus agressif… [it] a validé que l’architecture ARM peut être très performante et aller de pair avec x86. »
Bien sûr, Intel et AMD ne sont pas en reste. En effet, les puces mobiles Ryzen 5000 d’AMD viennent d’apparaître au CES 2021, faisant de grandes promesses en termes de performances et d’autonomie de la batterie. Et Intel a prévu que les puces Alder Lake arriveront plus tard en 2021, qui s’apprêtent à adopter un modèle de cœurs haute et faible puissance (plus efficaces), dans le même esprit que l’architecture big.LITTLE d’ARM. Intel promet que ce silicium sera une percée « significative » (il y a encore ce mot), et c’est certainement un développement passionnant sur le front des ordinateurs portables.
Bien sûr, comment l’avenir se déroulera en termes de ces armées de processeurs massives, bien sûr, seul le temps le dira – mais il semble certainement que l’ARM dispose de forces se massant pour une attaque crédible contre les puissances traditionnellement dominantes dans l’arène PC.
L’autre point d’intérêt ici, bien sûr, est de savoir si l’achat d’ARM par Nvidia se déroule et comment cela pourrait avoir un impact sur la stratégie de l’entreprise à l’avenir. Il y a encore des obstacles réglementaires à surmonter avec cet accord, bien sûr.