La fusion proposée avec Nvidia Arm a rencontré un autre obstacle après que l’UE et le Royaume-Uni ont annoncé qu’ils ouvriraient des enquêtes sur la concurrence sur l’accord. En septembre dernier, Nvidia a confirmé avoir conclu un accord pour acheter le fabricant britannique de puces Arm pour 40 milliards de dollars.
Depuis que l’accord a été annoncé, il est toutefois soumis à un examen minutieux. Les processeurs d’Arm sont utilisés dans la grande majorité des smartphones et la société dispose actuellement d’un modèle commercial de licence ouverte basé sur la neutralité du client. On craint que cela ne soit menacé si le rachat de Nvidia se poursuivait.
Les rapports indiquent maintenant que l’UE et le Royaume-Uni ont convenu d’examiner l’accord plus avant, les deux refusant d’exclure de bloquer complètement l’accord. Sinon, il pourrait être approuvé en attendant les concessions.
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L’accord est terminé?
Le fait que d’autres régulateurs soient impliqués ne sera pas surprenant. À la fin de l’année dernière, la Federal Trade Commission des États-Unis a annoncé qu’elle chercherait elle aussi plus d’informations sur l’accord pour s’assurer qu’il n’enfreindrait pas les règles de la concurrence. Apparemment, SoftBank, l’actuel propriétaire d’Arm, et Nvidia ont fixé un délai de 18 mois pour finaliser l’acquisition.
L’enquête britannique, qui est légèrement antérieure à l’UE, a déjà demandé aux entreprises de présenter leur point de vue sur l’accord. On pense que la société de semi-conducteurs Graphcore, soutenue par Microsoft, n’est que l’une des nombreuses entreprises à faire part de ses préoccupations. Il convient toutefois de préciser que les deux enquêtes en restent à un stade préliminaire.
Actuellement, les choses ne semblent pas bonnes pour l’accord Nvidia. Il semble peu probable que la société américaine soit désireuse de payer des frais aussi importants pour acheter Arm si elle ne voyait pas d’avantage concurrentiel – et cela nuirait naturellement à ses concurrents dans le domaine des smartphones. Pour compliquer encore les choses, les régulateurs britanniques examinent également si une prise de contrôle de Nvidia aurait des implications sur la sécurité nationale.
Via le Financial Times