Toute personne expérimentée dans les médias sociaux sait à quel point il peut être difficile de supprimer un contenu préjudiciable ou de bannir des utilisateurs problématiques. Twitter a élargi ses politiques de gestion des contenus préjudiciables au cours de l’année dernière, et maintenant, via un article de blog, il est confirmé que les discours de haine basés sur la race, l’ethnicité et l’origine nationale seront interdits sur la plateforme.
Ce n’est pas la première mise à jour que Twitter a apportée aux directives de sa plateforme pour lutter contre la discrimination. En juillet 2019, les lignes directrices ont été modifiées pour interdire les discours de haine contre les groupes religieux, et en mars 2020, Twitter les a de nouveau mises à jour pour interdire les propos haineux en fonction de l’âge, du handicap ou de la maladie.
Tous les messages qui vont à l’encontre de ces directives seront détectés et supprimés par les systèmes automatisés de Twitter (ce qui avait déjà été noté comme étant un processus défectueux) et tout fanatisme signalé manuellement sera maintenant rapidement supprimé.
Des mesures sont également prises pour suspendre temporairement les comptes des récidivistes, bien qu’aucun commentaire n’ait été fait en ce qui concerne les interdictions permanentes pour les comptes problématiques.
Twitter dit également qu’il travaille avec experts tiers pour traiter correctement les problèmes de discours déshumanisant sur la plate-forme et pour mieux comprendre des problèmes plus complexes, tels que les conversations au sein de groupes marginalisés protégés, y compris ceux utilisant une terminologie récupérée qui pourrait être captée par le processus automatisé.
Cette annonce nous surprend, principalement parce que nous aurions supposé qu’il y aurait déjà des politiques strictes en place pour empêcher les discours de haine des grandes entreprises de médias sociaux en 2020.
Quelle que soit la date à laquelle ce changement s’est produit, c’est une bonne nouvelle pour ceux qui ont subi des abus sur Twitter, avec des demandes d’interdiction des utilisateurs problématiques qui passent fréquemment sous le radar lorsque le contenu ne violait apparemment pas les directives existantes.
Via Neowin