Lors du 45ème sommet du G7 qui se tient actuellement en France, le Premier ministre australien, Scott Morrison, a présenté des plans stricts concernant la gestion du contenu terroriste qui est partagé en ligne.
Tel que rapporté par ReutersEn cas de crise, l’Australie bloquera tout domaine hébergeant un contenu terroriste partagé ou original. "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher les terroristes de glorifier leurs crimes", a déclaré Morrison.
En outre, le gouvernement envisage également de mettre en place une législation qui obligerait les sites Web et les services numériques à mieux prévenir ce type de prolifération de matériel criminel en renforçant leurs mesures de sécurité.
Bien que la question ait fait l'objet de discussions animées au cours des dernières années, le dernier mouvement intervient après l'attaque de mars 2019 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, où les services de médias sociaux étaient accusés de n'avoir pas fait assez pour empêcher l'hébergement et le partage de contenu extrémiste et violent sur leurs plates-formes.
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Plan d'action
Pour appliquer cette nouvelle politique, l’Australie envisage de créer un centre de coordination des crises qui serait opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour la surveillance des contenus malveillants.
Lorsque le centre découvre un contenu criminel, le Commissaire australien eSafety l’examinera et déterminera, au cas par cas, s’il doit être censuré ou non en bloquant le ou les domaines incriminés.
Des entreprises technologiques telles que Facebook, YouTube et Amazon, ainsi que des sociétés de téléphone locales telles que Telstra, Optus et Vodafone, collaborent toutes avec le gouvernement et devraient détailler leurs plans d'action d'ici la fin du mois de septembre.
Les détails des pénalités relatives à l'hébergement et à la distribution de contenus violents et malveillants n'ont pas encore été révélés, mais ils arriveront probablement dans les prochains mois, une fois que les règles seront discutées.