Des scientifiques du Center for Synthetic Biology de la Northwestern University, Illinois, ont réussi à produire une démonstration dite de preuve de principe sur le stockage de l’ADN codant trois bits d’information en une heure.
Bien qu’il ne s’agisse que d’une infime fraction de ce que d’autres ont réalisé (jusqu’à 200 Mo par jour), le Dr Keith EJ Tyo, professeur agrégé de génie chimique et biologique et son équipe pensent qu’il y a un énorme potentiel à l’avenir car la perspective d’au -La parallélisation à l’échelle est une possibilité réelle.
Selon un rapport en Réseaux technologiques, ce que Tyo et ses collègues de Northwestern ont proposé est une nouvelle in vitro méthode « pour enregistrer des informations sur l’ADN qui repose sur un système enzymatique ». La clé du processus est une ADN polymérase non réplicative appelée désoxynucléotidyl transférase terminale.
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Une semaine décisive pour le stockage de l’ADN
Semblable à l’approche de capture de données récemment proposée par une équipe chinoise dirigée par le professeur Liu Hong, l’approche du Dr Tyo vise à simplifier la méthode actuelle d’ADN synthétisé chimiquement. Le processus « ne nécessite pas d’étapes de lavage et à la place, tous les réactifs pour la synthèse d’ADN restent dans le mélange et les propriétés de l’ADN polymérase sont modulées de manière réversible ».
En termes simples, l’écriture des données dans l’ADN est plus rapide et plus simple car elle élimine certaines étapes tandis que la modularité réversible pourrait impliquer la possibilité de modifier le contenu déjà engagé dans l’ADN.
La procédure, Time-sensible Untemplated Recording using TdT for Local Environmental Signals, ou TURTLES, est publiée dans le Journal de l’American Chemical Society.
Les nouvelles de l’Université Northwestern étaient la quatrième annonce cette semaine sur le stockage d’ADN et avec Shannon, le premier dispositif de stockage d’ADN disponible dans le commerce, déjà opérationnel, 2022 pourrait s’avérer être une année très, très intéressante pour un monde de stockage de données post-silicium. Vérifier Annonce de stockage d’ADN de Microsoft et celui de le Georgia Tech Research Institute (GTRI).