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Un procès en Australie pour calmer l'anxiété sur Facebook

Dans le but de soulager la pression sociale, tous les utilisateurs de Facebook en Australie ne pourront pas voir le nombre de messages de «j'aime» publiés par d'autres personnes.

Facebook a commencé à cacher le nombre de "j'aime" pour ses publications en Australie, a annoncé vendredi un essai visant à atténuer la pression sociale qui pourrait être déployée dans le monde entier.

Les détenteurs de comptes à travers le pays seront également empêchés de visionner le nombre de réactions et de visionnages de vidéos sur les publications d'autres personnes à partir de vendredi, mais ils pourront toujours voir comment les gens répondent aux leurs.

"Nous ne voulons pas que Facebook se sente comme une compétition", a déclaré la compagnie dans un communiqué.

"C’est un test pour voir comment les gens s’engagent avec ce nouveau format."

"Nous espérons en tirer des leçons au fil du temps afin de voir si nous allons étendre cela plus largement."

Plus d'un milliard de personnes utilisent Facebook dans le monde entier, mais le géant des médias sociaux est sous pression pour lutter contre l'impact de la plateforme sur la santé mentale.

En Australie, un enfant sur cinq déclare avoir été victime de cyberintimidation, selon le commissaire aux affaires électroniques eSafety du pays.

Le problème a attiré l'attention du public l'an dernier lorsqu'une jeune fille de 14 ans, qui a joué dans les publicités d'une marque australienne de chapeaux bien connue, s'est tuée après avoir été victime d'intimidation en ligne.

La décision de Facebook intervient après le lancement en juillet d'un procès visant à cacher les "J'aime" sur son autre plate-forme de médias sociaux majeure, Instagram.

Ce qui a commencé comme un test sur Instagram au Canada a été étendu à l’Australie, au Brésil et à plusieurs autres marchés importants.

L'essai sur Facebook a été décrit comme "un test limité afin de nous permettre de tirer les premiers enseignements".

"Bien que cela ait été testé sur Instagram, Facebook et (Instagram) sont des surfaces différentes et nous verrons probablement des données différentes provenant de ce test."

La nouvelle, Jocelyn Brewer, chercheuse en cyberpsychologie, a accueilli favorablement le scepticisme et l'appréciation, et s'est félicitée de l'analyse par Facebook de l'impact des "mesures de vanité" sur le bien-être des personnes.

Mais les utilisateurs trouveront d'autres moyens d'exprimer une réaction, a-t-elle ajouté.

"Comme pour de nombreux comportements, je pense qu'il est probable que les gens vont s'adapter en commentant et en prenant d'autres mesures qui permettent d'obtenir une reconnaissance en ligne et une signalisation d'identité", a déclaré Brewer à l'AFP.

Le géant des médias sociaux n'a pas confirmé la durée du procès.

"Nous voulons que les gens comprennent si la suppression du nombre total améliore leur expérience, sans limiter les interactions positives", a déclaré Mia Garlick, de Facebook Australia.


Facebook pourrait commencer à cacher le nombre de messages "J'aime"


© 2019 AFP

Citation:
                                                 Un procès en Australie pour cacher l'anxiété de Facebook (27 septembre 2019)
                                                 récupéré le 28 septembre 2019
                                                 de https://techxplore.com/news/2019-09-facebook-australia-trial-ease-anxiety.html

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