Vodafone aurait été approché par des sociétés d’investissement en infrastructures sur la possibilité de prendre une participation majoritaire dans Vantage Towers.
L’entreprise basée à Newbury s’est séparée de ses tours de téléphonie mobile européennes en 2019 dans l’intention de fournir des services d’infrastructure à d’autres opérateurs et d’attirer des investissements tiers.
L’année dernière, Vodafone et O2 ont accepté d’ajouter leurs tours partagées au Royaume-Uni au portefeuille de Vantage, portant le nombre total de sites sous son contrôle à plus de 82 000 à travers dix pays.
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Vente de tours
Vantage Towers a ensuite été introduit à la bourse de Francfort, ce qui a permis de lever 2,58 milliards d’euros pour Vodafone, qui conserve une participation de 81 % dans l’entreprise.
Selon Reuters, Vodafone a reçu des propositions de Brookfield et de Global Infrastructure Partners (GIP) qui valorisent Vantage Towers à 15 milliards d’euros. L’opérateur étudie toujours ces propositions mais n’a pas encore pris de décision.
Bien que Vodafone soit censé être ouvert à une réduction de sa participation dans Vantage Towers, il est suggéré qu’il préférerait une fusion avec un autre groupe de tours, tel que celui exploité par Deutsche Telekom ou Orange. Toutefois, une transaction intéresserait les investisseurs qui souhaitent que Vodafone se concentre sur ses activités et marchés principaux.
Vodafone a été approché par TechRadar Pro pour commentaire.
Ces dernières années, de nombreux opérateurs ont cherché à vendre ou à se séparer de leurs actifs de tours, dans l’espoir de lever des fonds pour investir dans les réseaux de fibre optique et de 5G. Une vente génère un capital immédiat pour financer les déploiements, tandis qu’une entité distincte ou une joint-venture peut être plus efficace pour monétiser l’infrastructure que si elle reste en interne.
Parallèlement, les sociétés de capital-investissement et les investisseurs tiers qui peuvent adopter une vision à long terme apprécient les rendements prévisibles et les possibilités de croissance compte tenu de l’explosion attendue de la demande de données mobiles et de services 5G.
Plus récemment, la société mère de Three, CK Hutchison, a reçu l’approbation des autorités britanniques de la concurrence pour vendre ses actifs de tours à Cellnex dans le cadre d’une opération impliquant plusieurs pays européens.
Via Reuters